Le Mas de l'Évole - Aquarelle

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Le Mas de l'Évole

Initialement entourée du jaune de la pierre d’Hauterive, du bleu du lac et du vert des vignes, la maison de la rue de l’Evole 29, comme beaucoup d’autres, est un vestige de l’histoire neuchâteloise qui a vu le jour après la construction de la rue éponyme.

Fermez les yeux. Vous êtes au début du 19e. A Neuchâtel, il y a un château, des rues pavées et un lac qui scintille. Les eaux du Jura ne sont pas « corrigées » aussi les rochers de la tour des Prisons baignent dans l’eau. Des falaises bordent la route nationale et au milieu de tout cela : des vignes.

La première mention retrouvée de l’histoire de la maison, rue de l’Evole 29, date de 1831. La propriété, alors serrée entre la route au nord et un mur la protégeant du lac, était un magasin, une distillerie et une habitation. Après avoir vu sa taille augmentée par deux ailes, le « Mas de l’Evole » passe de main en main et d’héritage en héritage : de Montmollin, Frères Pettavel (Maison Pettavel Frères), Girardet, puis le Dr. Charles Nicolas qui y installa, en plus de son habitation, son cabinet de consultation, avant que ses descendants, les « Robert », ne perdurent la succession familiale… jusqu’à aujourd’hui encore.

En 1888, grâce au Dr. Charles Nicolas le futur « Mas de l’Evole » devenait ainsi, pour la première fois de son histoire, un lieu de soins. Anecdote parmi d’autres : Charles Nicolas étudiait les causes de la typhoïde, qui causait alors des ravages à Neuchâtel. Ce sont ses études qui relevèrent que les épidémies coïncidaient avec les crues du Seyon. Il demanda une autre alimentation d’eau et un assainissement des égouts ce qui décida les autorités à détourner les eaux des gorges de l’Areuse.

Quelques 130 années plus tard, la petite maison de la rue de l’Evole 29 redevient ainsi un lieu se préoccupant de la santé de l’Être humain, dans sa globalité.